Mesure de la qualité de l'air intérieur : surveillez le CO2 grâce à l'IoT !
- Qu'est-ce que la qualité de l'air intérieur ?
- Pourquoi mesurer la qualité de l'air d'un bâtiment ?
- Comment les solutions LoRaWAN et IoT peuvent-elles aider à surveiller la qualité de l'air dans les bâtiments ?
- Comment la solution Wattsense collecte-t-elle les données LoRaWAN ?
- Comment utiliser Wattsense pour déployer une solution de surveillance de la QAI
La qualité de l'air intérieur (QAI) est un problème de santé publique depuis la révolution industrielle. Il est plus important que jamais de la surveiller. Ces dernières années, des réglementations gouvernementales ont été mises en œuvre pour réduire les émissions de CO2 et améliorer la santé et le confort des occupants des bâtiments, comme le décret BACS en Europe et les directives ASHRAE aux États-Unis. Plus récemment, l'épidémie de COVID-19 a renforcé la priorité accordée à la qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments.
Le LoRaWAN, en tant que protocole de communication, offre une flexibilité aux gestionnaires de bâtiments pour permettre de déployer des intégrations QAI et rendre leurs bâtiments intelligents.
La technologie Wattsense est une solution de connectivité intuitive qui vous accompagne dans la surveillance de la qualité de l'air de vos bâtiments. Notre solution facilite la gestion technique et énergétique des bâtiments, indépendamment de leur taille ou de leur état grâce au LoRaWAN. Découvrez-en plus ici.
Qu'est-ce que la qualité de l'air intérieur ?
La QAI est la qualification de l'air circulant dans les bâtiments et son effet sur la santé et le confort des occupants du bâtiment. La surveillance et le contrôle des polluants courants présents à l'intérieur permettent de réduire le risque de problèmes de santé en intérieur.
Lorsque ces conditions sont remplies, une bonne qualité de l'air intérieur est atteinte :
Ventilation
De l'air frais et propre est présent dans le bâtiment.
Récupération d'énergie
c'est le processus des systèmes CVC résidentiels et commerciaux qui consiste à échanger l'énergie contenue dans l'air habituellement évacué d'un bâtiment, en l'utilisant pour traiter l'air de ventilation extérieur entrant.
Traitement de l'air
Optimise l'efficacité énergétique des équipements CVC intérieurs.
Humidification
Assure le niveau d'humidité souhaité dans l'espace déterminé.
Filtration
Fournit un air propre et sain en filtrant le pollen, la poussière, les odeurs et autres polluants qui sont malsains pour les occupants.
Pourquoi mesurer la qualité de l'air d'un bâtiment ?
En ce qui concerne l'impact du CO2 sur le corps humain, il est recommandé de maintenir un niveau optimal de CO2 dans l'air intérieur. Idéalement, un taux autour de 440 ppm est considéré comme optimal. Lorsque ce taux atteint environ 800 ppm, il est généralement recommandé d'activer des systèmes de régulation pour maintenir un niveau de confort acceptable. Au-delà de 1800 ppm, le niveau de CO2 peut entraîner un inconfort pour les occupants, ce qui peut affecter leur bien-être et leur productivité.
Aussi, être en mesure de surveiller le CO2 permet d'optimiser la fréquence de renouvellement de l'air et peut entraîner des économies de chauffage. Par exemple, en ajustant le renouvellement de l'air dans les salles de réunion en fonction du taux de CO2, on ne renouvellerait l'air que lorsque cela est nécessaire, ce qui permettrait de réaliser des économies significatives sur le chauffage.
En France, « le coût d'une mauvaise qualité de l'air intérieur est estimé à 19 milliards d'euros par an », selon le ministère de la Transition écologique. La surveillance de la qualité de l'air intérieur est obligatoire en France dans les écoles maternelles et primaires depuis la rentrée 2018, et dans les collèges depuis le 1er janvier 2020. D'ici 2023, tous les bâtiments publics accueillant des enfants et les résidences pour personnes âgées seront tenus de contrôler leur QAI.
La législation de l'Union européenne vise actuellement à rendre obligatoire la surveillance de la QAI.
« Dans le monde entier, les gens passent 90 % de leur temps à l'intérieur », explique l'article de revue Indoor Air Quality in Buildings. Pour réduire la pollution de l'air, les virus et la contamination qui causent l'inconfort et les problèmes respiratoires des occupants, les gestionnaires et propriétaires immobiliers se tournent vers les solutions de qualité de l'air de l'IoT afin de mieux répondre à ces préoccupations.
Les propriétaires de bâtiments doivent surveiller la température, l'humidité et les niveaux de CO2 à l'aide de solutions IoT en temps réel peu coûteuses qui offrent un accès rapide aux données, des commandes à distance et des alarmes.
Les systèmes traditionnels de surveillance de la qualité de l'air consistent parfois en des stations coûteuses qui ne mesurent qu'une gamme minimale de paramètres. En raison du coût élevé de ces stations, il n'est pas pratique de mettre en œuvre ces systèmes dans les bâtiments, en particulier pour les petites et moyennes entreprises. Par conséquent, la plupart des bâtiments ne disposent pas des systèmes de mesure nécessaires pour mettre en œuvre des stratégies de QAI.
Comment les solutions LoRaWAN et IoT peuvent-elles aider à surveiller la qualité de l'air dans les bâtiments ?
Les avancées technologiques en matière d'IoT, de réseaux LoRaWAN et de capteurs permettent le développement de systèmes à faible coût visant à gérer les bâtiments et leur qualité de l'air. Les PropTechs utilisent ces technologies pour développer des intégrations QAI afin de surveiller, améliorer et contrôler l'air dans les bâtiments. Mais une contrainte importante est la manière d'accéder rapidement aux systèmes de gestion des bâtiments, voire l'absence de GTB dans les installations.
Une application de surveillance de la QAI facile à utiliser nécessite une solution de connectivité avec un dispositif IoT qui communique rapidement dans le protocole LoRaWAN. Cette solution doit collecter les données de tous les capteurs tels que l'humidité, la température, la pollution, le confort et le CO2. L'interopérabilité, l'analyse en temps réel, le suivi et le reporting sont essentiels.
La solution Wattsense offre ces fonctionnalités et simplifie également l'accès et le pilotage d'une GTB.
Comment la solution Wattsense collecte-t-elle les données LoRaWAN ?
Avec sa fonctionnalité LoRaWAN vers BACnet / Modbus, Wattsense permet aux utilisateurs de collecter des données sur n'importe quel capteur LoRaWAN et de les traduire automatiquement en un protocole BACnet IP ou Modbus TCP/IP afin qu'elles puissent être lues localement par n'importe quelle GTB ou SCADA. Les données peuvent aussi être consultées et stockées via notre Cloud ou votre serveur préféré grâce à notre API RESTful et notre connecteur MQTT.
L'Université de Bordeaux contrôle la QAI de ses bâtiments et réduit sa facture énergétique grâce à Wattsense
Lire l'étude de casComment utiliser Wattsense pour déployer une solution de surveillance de la QAI
1- Les capteurs de surveillance de l'air sont installés pour observer et contrôler l'état du réseau d'air d'un bâtiment.
2- Notre box est installé dans le bâtiment pour collecter les mesures envoyées par les capteurs. L'utilisateur peut même déterminer le délai de collecte de ces données.
3- L'appareil envoie les informations à la Console Utilisateur Wattsense. Les données sont centralisées et peuvent être analysées par les utilisateurs ou même par des applications tierces afin de fournir des recommandations.
Un nombre croissant d'acteurs du secteur cherchent des moyens simples et abordables d'utiliser LoRaWAN pour améliorer la qualité de l'air dans leurs bâtiments. Wattsense est une solution clé en main qui permet de déployer rapidement des solutions de surveillance de la qualité de l'air intérieur. Demandez une démo pour en savoir plus.
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