Contrôle de l’environnement intérieur des bâtiments : tout ce qu’il faut savoir

Pour garantir le confort, la sécurité et la santé de vos occupants, un bon contrôle de l’environnement intérieur de vos bâtiments tertiaires est essentiel. Mais comment s’y prendre concrètement ? Quels paramètres surveiller et comment ? Quelles sont les technologies les plus adaptées à la superficie de votre ouvrage ? 

Découvrez toutes les réponses à ces questions grâce à notre liste de bonnes pratiques à déployer dans vos ouvrages. L’objectif ? Contrôler tous les aspects de leur environnement pour en améliorer le quotidien et les performances. Laissez-vous guider par nos conseils pratiques !

L’importance d’un bon contrôle de l’environnement : bien comprendre les enjeux

Un contrôle efficace de l’environnement du bâtiment a un impact significatif sur le confort et la santé des occupants, ainsi que sur la réduction des coûts d’exploitation.

Cela peut paraître surévalué mais en réalité, l’environnement intérieur d’un bâtiment s’inscrit soit dans un schéma vertueux, soit dans un cercle vicieux. Des conditions défavorables peuvent impacter négativement vos performances opérationnelles et la gestion de vos ressources. À l’inverse, une politique bien menée aura des effets positifs globaux.

Voici quelques exemples concrets pour bien comprendre : 

• Une mauvaise qualité de l’air, avec des niveaux élevés de CO2 ou de composés organiques volatils (COV), peut provoquer des maux de tête, des allergies et diminuer la productivité ou la concentration des employés. S’il dure dans le temps, cet inconfort peut aller jusqu’à causer des arrêts de travail.
• Une température inappropriée dans un local commercial peut dissuader vos clients d’y passer du temps, affectant directement vos ventes sur le long terme.

Quels sont les paramètres à observer et à contrôler dans un bâtiment ?

Vous souhaitez améliorer l’environnement intérieur de vos bâtiments tertiaires ? Voici quelques pistes à explorer en fonction de vos priorités et de l’usage de vos locaux.

Assurer la santé des occupants : aspects à surveiller 

• La qualité de l’air : surveillez les niveaux de CO2 et de composés organiques volatils (COV) grâce à des capteurs adaptés. Ajustez le débit de renouvellement d’air selon les besoins réels des locaux à l’aide de capteurs de présence. Vous réaliserez des économies d’énergie tout en garantissant un air plus sain.
• L’hygrométrie : maintenez un taux d’humidité confortable pour éviter les ennuis de santé liés à l’air trop sec ou trop humide. Cette mesure évite aussi le développement de moisissures ou les problèmes de condensation sur les parois.
• La température ambiante : assurez un confort thermique agréable et conforme aux normes légales (Code du travail), sans impacter négativement l’activité des occupants ou les consommations d’énergie. Un système de climatisation et de chauffage bien régulé et programmé est essentiel pour maintenir une stabilité.
• La gestion des risques sanitaires : contrôlez la légionellose dans l’eau sanitaire, effectuez des relevés de pH et TH, et gérez les niveaux de chlore avec des pompes doseuses pour garantir une eau de qualité, sans danger.
• La protection des collaborateurs isolés : prévoyez des systèmes de détection en cas de malaise d’un travailleur isolé, et déclenchez un protocole de sécurité automatiquement pour assurer sa prise en charge rapide.

Maintenir la sécurité du bâtiment : Critères à vérifier

• La sécurité incendie : installez des solutions de sécurité incendie (SSI) adaptées à la taille des locaux, des détecteurs de fumée en nombre suffisant. Pensez également à l’ouverture automatique des fenêtres en cas de fumées importantes ou à la surveillance du niveau de remplissage des cuves de réserve à incendie.
• Le contrôle d’accès : sécurisez l’accès au bâtiment grâce à des badges nominatifs, des portiques, des restrictions d’accès à certaines zones sensibles ou des systèmes de vidéosurveillance. L’objectif est d’empêcher ou de détecter les intrusions non autorisées.
• La surveillance à distance des équipements : assurez le bon fonctionnement des équipements techniques (machinerie, ascenseurs) en utilisant des alarmes ou la maintenance proactive et anticipez les pannes. Optez par exemple pour une maintenance préventive de l’installation électrique afin de limiter les risques d’incendie.
• La protection de la structure du bâtiment : dans les ouvrages anciens, surveillez l’évolution des fissures apparentes et détectez la présence d’humidité dans les murs pour éviter des dommages structurels.
• La détection de fuites de gaz ou d’eau : prévenez les accidents et préservez le bâtiment en installant des détecteurs de fuites. Vous permettrez aux occupants d’évacuer les lieux rapidement en cas de danger.

Améliorer le confort des occupants : paramètres à contrôler

• L’éclairage et la fatigue visuelle : privilégiez un éclairage naturel ou artificiel de qualité. Utilisez par exemple des capteurs de luminosité pour ajuster l’éclairage aux postes de travail. Pensez aussi aux occultations solaires automatisées (volets roulants ou brise-soleil orientables) fonctionnant grâce à des capteurs d’ensoleillement en façade.
• La réduction des nuisances sonores : améliorez l’isolation acoustique, surveillez les niveaux de bruit et mettez en place des alertes visuelles lorsqu'un certain niveau de bruit est dépassé. C’est une manière d’informer objectivement les occupants (sur la base de valeurs réelles) qu’ils doivent agir pour garantir à tous un environnement calme et agréable.